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ELECTIONSERVICE accompagne les partis politiques et les candidats dans la préparation des aspects techniques, éthiques, financiers et stratégiques de l'élection et assure des formations sur la méthodologie d'organisation d'une élection par les candidats indépendants ou affiliés à des partis politiques.

 

Les partis politiques et les candidats sont des acteurs clés du cycle électoral. Les candidats qui se présentent aux élections sont affiliés à des partis politiques qui définissent à la fois leur idéologie et leur position politique.

En s’appuyant sur le programme du parti, le candidat aborde une série de questions auxquelles l’électorat peut s’identifier et dévoile ses promesses électorales. Individuellement, chacun des candidats représente un programme politique.

 

LA PRÉPARATION DE LA CAMPAGNE :

La tenue d'une élection nécessite la mobilisation de ressources considérables et le déploiement d'un vaste éventail de systèmes dans des délais très courts, généralement avec une échéance immuable. Pour cela, l'administration doit planifier avec rigueur chacune de ses étapes et s'assurer que les fournitures et les services seront livrés selon un calendrier très précis. La planification doit aussi tenir compte des nouveaux systèmes et procédés, et faire en sorte qu'ils puissent être éprouvés avant l'annonce d'une élection. 

Avec l’aide et le soutien de l’appareil du parti auquel le candidat est affilié, il entre en compétition avec ses adversaires pour l’obtention d’une charge publique, mène la campagne électorale et tente de convaincre les électeurs de voter pour lui.

 

En fin de compte, la possibilité de mener ouvertement campagne, de recevoir le soutien fiable du public via le processus électoral, d’assumer une charge publique ou de former une opposition crédible dépend du contexte juridique, politique et culturel du déroulement et de  de la gestion des élections, des résultats obtenus et de l’acceptation de ces derniers par le public et par les partis politiques.

Les lois et règlements sur la campagne, le financement et le fonctionnement des partis politiques visent à minimiser le risque qu’ils exercent une influence négative, tout en leur ménageant la marge de manœuvre nécessaire à l’activité électorale. 

 

 

Éthique d’Engagement :

Le processus électoral doit être fondé sur des principes d'éthique et d’équité par l’ensemble des organisateurs et des acteurs des élections pour assurer sa crédibilité et son efficacité et éviter tout risque de doute, de manipulation ou de corruption qui conduit à l’invalidation ou à des sanctions. Le respect des principes suivants est fondamental pour assurer la fiabilité et la viabilité d'une élection.

 

Accessibilité et Equité du Vote :

Toutes les personnes admissibles à voter doivent pourvoir le faire sans difficulté en tenant compte de leur mobilité ou de leur handicap, de leur niveau de compréhension et de réaction, leur capacité de choix et de décision et leur disponibilité de participation pour voter. Ce vote doit offrir des chances égales et équitables pour tous les citoyens en droit de voter sans distinction de statut social, de niveau intellectuel pour effectuer leur choix librement en toute transparence et conscience sans contrainte et sans intimidation. Cette équité ne concerne pas uniquement les électeurs mais aussi les candidats pour bénéficier des aides publiques et d’accéder aux ressources nécessaires permettant l’organisation, le déroulement et le contrôle de la régularité et de la neutralité de l’opération du vote et les recours légaux possibles en cas de contestation.

 

Relativement aux participants politiques, le respect du principe d'équité exige que tous aient des chances égales d'accéder aux ressources permettant d'observer ou de surveiller le déroulement des opérations de vote et de contester ces dernières.

L'équité suppose enfin l'égalité des chances dans l'octroi des contrats de fournitures ou de services, ainsi que l'application de pratiques de recrutement et de dotation qui accordent une attention particulière aux besoins des femmes, de même qu'à ceux des groupes minoritaires et défavorisés.

 

Sécurité et Transparence :

La sécurité des opérations de vote doit garantir que tous les électeurs admissibles puissent voter et exprimer leur libre choix sans craindre des gestes d'intimidation ou de violence. Les participants politiques doivent jouir des mêmes garanties pour pouvoir mener leur campagne en toute liberté.

Il importe aussi de s'assurer que les bulletins dépouillés après la clôture du vote et les résultats de l'élection reflètent fidèlement les choix effectués par les électeurs admissibles.

On doit donc prévoir la mise en place de mesures de prévention contre le vol, la destruction non autorisée de documents, la falsification et la manipulation du matériel électoral, des systèmes et des procédures, en plus de l'ajout de fausses données ou de tentatives de vote frauduleuses.

 

La transparence des actions et des décisions est un élément essentiel pour maintenir la confiance du public dans l'équité et l'intégrité des opérations de vote. En général, le principe de transparence exige que toute la documentation, ainsi que les décisions politiques et administratives, soient accessibles au public et puissent être remises en question et faire l'objet d'un examen indépendant.

Il est également indispensable de reconnaître le rôle particulier des participants politiques et des observateurs indépendants et de leur donner des chances égales d'observer et de mettre en question les opérations de vote, en particulier dans les bureaux de scrutin.

 

Professionnalisme et Service Public :

Des opérations de vote réalisées avec professionnalisme contribuent à accroître l'efficacité des services offerts aux électeurs et aux participants.

Qu'il soit ou non assujetti à un code d'éthique officiel, le personnel responsable des opérations de vote doit :

 

·         agir de façon impartiale;

·         se montrer courtois;

·         être efficace dans la prise de décisions et      

          l'utilisation des ressources;

·         traiter les documents avec soin et précision;

·         être au courant des droits des électeurs et des

          participants à l'élection;

·         être sensible aux besoins des minorités ou des           groupes défavorisés de l'électorat;

·         prendre les mesures requises pour assurer la             sécurité et le secret du vote;

·         s'efforcer d'améliorer sa performance.

 

Les responsables de l'administration électorale ont le mandat de fournir à tout le personnel la formation nécessaire pour qu'il assure les services de manière professionnelle.

Les autres groupes ou organisations qui participent aux opérations de vote - forces de sécurité, groupes de citoyens, firmes, groupes d'observateurs indépendants et représentants des partis - ont la même obligation de veiller à ce que leur personnel ou leurs représentants s'acquittent de leurs tâches avec professionnalisme.

 

Bon Sens de la Campagne Electorale :

 

Il ne faut jamais faire des promesses qu'on ne peut pas tenir, diffamer son concurrent ou exagérer sa capacité à faire des miracles, il faut être concret pour dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, honnête pour reconnaitre et considérer l'effort de toute une équipe et non le génie d'une seule personne et humble et rester accessible et disponible pour que la victoire ne se transforme pas en arrogance et l'espoir en déboire.

 

C'est pourquoi une fois élu, il faut déployer un plan d'action méthodique pour appliquer vos promesses et concrétiser votre programme et établir un bilan à mi-parcours et à la fin du mandat pour comparer les promesses et les réalisations les attentes des électeurs et le niveau de satisfaction partielle ou totale des objectifs du mandat et du ralliement des électeurs.

 

 

Le Paris de l'Election Régionale :

La nouvelle Constitution de 2011 ouvre de larges horizons démocratiques qui exigent un renouvellement de l'élite politique pour assumer avec conscience et compétence les responsabilités publiques tributaires de concertation, de traçabilité et de comptabilité des actions, des décisions et des bilans qui concrétisent les engagements d'un contrat social et politique évalué, validé ou sanctionné par le vote libre.

Il faut être à la hauteur de cette chance notamment pour l'échéance des élections régionales qui vont transformer en profondeur le paysage politique, économique et social de notre pays en considérant les larges compétences dévolues à l'exécutif régional qui doit positionner la région dans une compétition de performance pour la création des pôles de compétitivité aptes à générer des initiatives, des richesses, des innovations et des emplois en optimisant l'utilisation durable et responsable des ressources naturelles, humaines, économiques, financières et logistiques du territoire, nouer des partenariats, stimuler des coopération, mobiliser des fonds, attirer des investisseurs, promouvoir le marketing régional, dynamiser le potentiel d'accueil et de création d'entreprises et s'ouvrir sur l'économie mondiale en développant un label de qualité pour la performance agricole, industrielle, technologique, touristique ou logistique régionale et de ses produits du terroir, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire. 

 

LE SUFFRAGE UNIVERSEL :

Le suffrage universel est un suffrage où le droit de vote est accordé à tous les citoyens qui ont la capacité électorale, c'est-à-dire sous certaines conditions minimales d'âge, de nationalité, de capacité morale et d'inscription sur les listes électorales. Il n'est fait aucune distinction de sexe, de race, de fortune, de religion, de profession...

Le suffrage universel cherche à associer le plus grand nombre possible de citoyens au fonctionnement du système politique et au choix de leurs dirigeants. Dans un régime démocratique, le suffrage universel est le fondement de la souveraineté populaire dont il est le moyen d'expression, et de l'égalité entre tous les citoyens dont chacun détient une parcelle du pouvoir. 

 

TYPOLOGIE DE L'ELECTORAT :

L'électorat est l'ensemble des électeurs, des citoyens disposant du droit de vote pour une élection donnée (nationale, locale, professionnelle, etc.). Selon les pays, les électeurs peuvent être inscrits sur les listes électorales, soit par une démarche volontaire, soit automatiquement, et une carte d'électeur peut leur être est remise.

On distingue :

  • l'électorat potentiel : ensemble des personnes remplissant les conditions pour figurer sur les listes électorales,

  • l'électorat inscrit : ensemble des personnes figurant sur les listes électorales.


Suivi d'un qualificatif, le terme électorat désigne l'ensemble des électeurs, considéré comme un groupe particulier : région, parti politique, groupe social, etc. 


ELECTORAT INDECIS OU FOLTTANT :
L'expression "électorat flottant" désigne la fraction de l'électorat dont le vote n'est pas acquis à un parti, à un camp politique, à une idéologie. Le vote des électeurs qui le composent varie selon les élections locales ou nationales, selon les programmes et les enjeux. La captation de l'électorat flottant est toujours un objectif important pour les candidats à une élection.

 

 

LA CAMPAGNE ELECTORALE :

La campagne électorale est la période qui précède une élection et durant laquelle les candidats et leurs partisans font la promotion de ceux-ci afin de récolter le plus grand nombre possible de voix. Elle est en général basée sur un "programme électoral" ou "programme politique" préalablement élaboré.

Dans de nombreux pays démocratiques, les campagnes électorales sont strictement réglementées en ce qui concerne leur budget, leur durée, les contributions privées, etc. Les partis ou candidats représentés peuvent obtenir des financements publics pour leur campagne. 

Au Maroc et la Cour des Compte est chargée de contrôler les comptes de campagne et d'arrêter le montant du remboursement forfaitaire dû par l'Etat. 

 

LE PROGRAMME ELECTORAL :

Un programme est une description des idées, des objectifs, des intentions, des réformes, des actions ou des mesures projetées ou promises par un candidat à une élection ou par une organisation politique. Le programme est considéré comme un engagement de mise en oeuvre si celui ou ceux qui le portent sont élus. Il permet au candidat ou à l'organisation de se faire connaître et de présenter les dossiers estimés prioritaires pour le bien commun. 


La diffusion des programmes électoraux est effectuée au moyen de différents médias :
    - affiches,
    - réunions politiques,
    - livres,
    - presse,
    - radio, télévision,
    - Internet.

Une des difficultés du débat démocratique réside dans la capacité que peut avoir le citoyen à juger de la pertinence des mesures proposées dans les programmes des différents candidats.

 

LE BULLETIN DU VOTE :

  • Lors d'une élection ou d'une délibération, un bulletin (dit de vote) est le dispositif qui permet à l'électeur d'exprimer son vote et à l'organisateur du scrutin de comptabiliser les suffrages. Il prend, en général, la forme d'un petit papier préalablement imprimé (ou parfois écrit à la main), qui est inséré dans une enveloppe, elle-même glissée dans une urne.Un bulletin blanc est un bulletin, sans mention de candidat, qui n'exprime aucun choix.Un bulletin nul est un bulletin qui ne peut être pris en compte car entaché d'invalidité.

 

ELEGIBILITE AUX ELECTIONS :

L'éligibilité est l'aptitude à être élu. C'est la capacité juridique à pouvoir se présenter à une élection par voie desuffrages. Les critères d'éligibilité, prévus par le code électoral, sont l'ensemble des conditions requises pour pouvoir être élu.

C'est le contraire de l'inéligibilité qui est l'incapacité à briguer un mandat électoral lorsqu'on ne remplit pas l'une des conditions nécessaires prévues par le code électoral.

Le premier critère d'éligibilité est d'être électeur. Les autres critères peuvent varier selon les élections :

  • âge au Maroc, l'âge minimum requis pour qu'un citoyen soit éligible est de 23 ans.

    • ne pas être sous le coup d'une décision de justice d'inéligibilité,

    • ne pas être sous le coup de certaines condamnations entrainant de fait l'inéligibilité,

    • ne pas être placé en tutelle ou en curatelle.

  • lieux de résidence,

  • nationalité,

  • autres cas :

    • ne pas exercer certaines professions (liste strictement limitative donnée par le code électoral),

    • ne pas être candidat dans plusieurs circonscriptions ou ne pas être à la fois candidat et remplaçant d'un autre candidat,

    • etc.

 

L'ELECTION DES CANDIDATS :

L'élection est un choix réalisé au moyen d'un suffrage (vote, approbation) auquel toutes les personnes disposant du droit de vote, le corps électoral, sont appelées à participer. 

L'objectif de l'élection est la désignation d'une ou plusieurs personnes pour exercer un mandat électoral(politique, économique, associatif, syndical, social,...) durant lequel les élus  représentent leurs électeurs. Par son vote, le corps électoral leur transfère la légitimité nécessaire pour exercer le pouvoir attribué à la fonction objet de l'élection.

On appelle circonscription la cellule électorale de base à l'intérieur de laquelle les électeurs ont à choisir entre les mêmes candidats.


Le mode de désignation des élus est appelé scrutin. Il peut être uninominal ou à listes, majoritaire ouproportionnel, à un tour ou à plusieurs tours. Source WITOUPIA
 

CONDITIONS D'ELLIGIBILITE AUX ELECTIONS AU MAROC

 

Pour faire partie des candidats aux élections, il faut être âgé au moins de 23 années  révolues à la date du scrutin. C’est ce que transcrit l’article 41 de la loi 9.97 formant code électoral pour mettre en avant les conditions d’éligibilité aux élections.
L’article 42, par contre, souligne les conditions d’inéligibilité par lesquelles un individu ne peut se présenter candidat aux élections.
Il s’agit d’une part, des naturalisés marocains, plus ou moins récents. En fait un naturalisé, pendant les cinq années suivant sa naturalisation, ne pourra présenter sa candidature aux élections, du moins tant qu’il ne sera pas relevé de cette incapacité selon les conditions prévues par l’article 17 du dahir du 6 septembre formant code de la nationalité.
Sont, aussi, considérées comme inéligibles, «les personnes qui ne remplissent plus une ou plusieurs des conditions requises pour être électeur», de même que les personnes exerçant «effectivement» certaines fonctions, ou ayant cessé de les exercer depuis une période qui remonte à moins de six mois à la date fixée par le scrutin.
Dans ce contexte, la loi cite en premier lieu les magistrats, les magistrats de la Cour des comptes et les magistrats des Cours régionales des comptes.
Sont concernés également les gouverneurs, secrétaires généraux des provinces ou préfectures, premiers khalifas des gouverneurs, pachas, chefs de cabinet de gouverneur, chefs de district, chefs de cercle et caïds ainsi que leurs khalifas, les khalifas d’arrondissements et les chioukh et moqaddemine. De plus, la loi réserve la même interdiction aux personnes visant l’accès à la candidature et exerçant les fonctions de mohtassibs, juges communaux et d’arrondissements ainsi que leurs suppléants.
Au-delà des personnes citées ci-dessus, la loi étend l’inéligibilité aux personnes exclues du droit syndical par le décret n° 2-57-1465 du 15 rejeb 1377 (5 février 1958), relatif à l’exercice du droit syndical par les fonctionnaires tel qu’il a été modifié par le décret royal

n°010-66 du 27 joumada II 1386( 12 octobre 1966).
L’article 42 de la loi 9.97 joint à sa liste de personnes considérées «inéligibles», celles qui ont fait l’objet d’une condamnation irrévocable à une peine d’emprisonnement avec sursis. À savoir que cette disposition est valable quelle que soit la durée de cette condamnation irrévocable pour l’une des infractions prévues aux articles 100, 101,102 et 104, sous réserve des condamnations prévues par l’article 104.
Il est, donc, important de mettre la lumière sur ces infractions. Il s’agit de l’obtention ou du fait de tenter d’obtenir le suffrage d’un ou de plusieurs électeurs par des dons ou libéralités, en argent ou en nature, par des promesses de libéralité, de faveurs, d’emplois, ou autres avantages en vue d’influencer leur vote. D’ailleurs, les personnes ayant accepté ou ayant sollicité ces avantages sont aussi tenues au même pied d’égalité. Il s’agit aussi d’avoir amené ou tenté d’amener un électeur à s’abstenir de voter, ou même d’avoir influencé son vote. Intransigeante, cette loi stipule que la peine à ces infractions par ailleurs soit doublée lorsqu’il s’agit d’un fonctionnaire public ou d’un agent de l’administration ou d’une collectivité locale.

SOURCE : MAROC HEBDO

 

 

ANALYSE HCP DU VOTE EN 2007

 

 

Il s’agit, notamment, d’une analyse de la population marocaine en âge de voter ou d’être éligible à cette occasion. Ces données sont issues de l’analyse des résultats du recensement général de la population et de l’habitat de septembre 2004 et des projections démographiques élaborées par les services du HCP. 

Il ressort de ces données qu’en 2007, près de 19,9 millions de Marocains (contre 18,3 millions en 2002, avec une différence de 1,6 million) soit 64,4% de la population, dont une majorité de femmes (10.213.000 et 51,4%), seraient en âge de voter et pourraient, ainsi, participer à l’élection des membres de la Chambre des Représentants. 

L’analyse du profil de cette catégorie de la population montre que les électeurs potentiels de 2007 seraient plutôt jeunes, 48% auraient moins de 35 ans dont les 1,6 million d’électeurs supplémentaires qui sont fondamentalement des jeunes qui auront, à cette échéance, atteint, pour la première fois, l’âge de voter et ce, contre 2.385.000 soit 12% seulement des 60 ans et plus. 

Les électeurs seraient, en outre, en majorité des citadins avec un effectif de 11.781.000, représentant 59,3% de l’ensemble de l’électorat de 2007. Parmi les électeurs potentiels on compterait plus d’un million de chômeurs, 9,7 millions d’actifs occupés et 9,1 millions d’inactifs. S’agissant, par ailleurs, de la catégorie de la population qui aurait l’âge réglementaire d’être éligible en 2007, son nombre se monterait à 17.991.000 dont 9.267.000 et 51,5% de femmes. 

Selon le niveau d’instruction, cette population serait majoritairement composée d’analphabètes (52,8%) dont le nombre atteindrait 9,5 millions. 3,3 millions (18,2%) auraient un niveau d’étude primaire, 3,4 millions (18,8%) auraient un niveau secondaire et 1,1 millions (6,6%) auraient un niveau supérieur. 

Au plan du profil socioprofessionnel, un peu moins d’une personne active éligible sur 3 (2,4 millions) exercerait une profession d’agriculteur, 22,6% (1,8 million) celle d’artisan, 12,9% (1,03 million) celle de manœuvre non agricole et 10,3% (824 mille) celle d’employé. A noter que les cadres moyens représentaient 6,4% (516 mille personnes) et les cadres supérieurs et membres des professions libérales 2,3% (186 mille personnes).

 

Note d'Information du Haut Commissariat du Plan 

 

 

POURQUOI VOTER

 

En démocratie, les élections sont le premier et le plus simple des modes d'action. Le vote est l'acte de citoyenneté par excellence, c'est le moyen de faire fonctionner la démocratie et, par conséquence de protéger nos libertés.

Une démocratie ne peut vivre que si les citoyens s'approprient le processus politique, à commencer par les élections, comme une responsabilité, comme un devoir.

Mais c'est aussi un droit qui a été acquis par nos aïeux, parfois au prix de leur vie. S'ils étaient encore là, ils ne comprendraient pas pourquoi aujourd'hui autant de citoyens s'abstiennent de faire usage de ce droit. Ne pas voter, c'est leur dire qu'ils se sont battus pour rien !

Hormis le risque, un jour qui semble approcher à grand pas, d'envoyer le FN au pouvoir, se désintéresser des élections, c'est clamer leur inutilité et donc faire le jeu de ceux qui voudraient les supprimer et avec elles toutes ces "coûteuses" assemblées d'élus ("Cela ferait des économies !").

 

Un homme fort (ou une femme) au pouvoir leur suffirait. Une bonne vieille dictature, certains en rêvent. Et si en plus elle assure l'ordre et ne gêne pas le business, beaucoup n'y trouveraient rien à redire !

 

Le lendemain, lorsque quelques démocrates nostalgiques se réveilleront et voudront organiser des manifestations, il sera trop tard, elles auront été interdites.

Heureusement nous n'en sommes pas encore là. Voter nous donne encore la possibilité de choisir nos dirigeants, ceux à qui l'on fait confiance, ceux dont les opinions sont les plus proches des nôtres ou, à défaut, d'écarter ceux que l'on ne veut absolument pas avoir comme élus. En effet, même si tous les candidats nous paraissent "mauvais", il est néanmoins nécessaire de voter pour éliminer les pires. Entre la peste et la grippe, il vaut mieux choisir la grippe.

Toutes les élections sont importantes, que ce soient les présidentielles, les législatives, les européennes, les régionales, les départementales, les municipales, les référendums, etc. Chacune d'elles porte sur une partie des pouvoirs politiques. C'est notre avenir qui est entre nos mains puisque par notre vote nous désignons ceux qui seront chargés de nous représenter. En attendant d'avoir mieux, on évite le pire.

Ne pas voter, c'est laisser les autres décider pour nous.
C'est se priver du moyen le plus simple de peser sur notre destin.

 

PAUL TOUVIER

 

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